19 décembre 2008

Les chaussures comme le débat, volent bas


Épatant ce lancer de chaussures sur le président américain !

Tout d'abord il révèle d'excellents réflexes de la part de George Bush car les projectiles étaient parfaitement ajustés. Il donne également l'occasion de tester son sens de l'humour et de la répartie, intacts après huit années de critiques et d'insultes tous azimuts : « Je n'ai pas bien compris ce que ce gars disait, ce que je peux vous dire c'est que c'était du 43 ! » s'est-il exclamé sans perdre un instant son sang froid.

Enfin et surtout, il administre de manière spectaculaire la preuve que des progrès fabuleux ont été obtenus en Irak en matière de liberté d'expression;
On peut regretter qu'un certain nombre d'Irakiens, particulièrement de journalistes supposés enrichir le débat, ne trouvent rien de mieux à en faire que ce genre de pitreries. Il se peut que ce monsieur regrette le temps de Saddam où un tel geste si tant est qu'il ait eu l'occasion de le commettre, l'eut renvoyé
ad patres.

Globalement c'est tout de même assez navrant. Tout comme le sont les réactions des moutons de Panurge qui s'ensuivirent. La bêtise des hordes anti-Bush donne la mesure de celle qui caractérise nos sociétés occidentales décervelées. Plus le moindre esprit critique, toujours les mêmes poncifs ânonnés inlassablement, et surtout plus la moindre foi en la Liberté. Le lancer de chaussure devient le mode d'expression du débat, bravo ! On se croirait revenu au temps de Khrouchtchev.

En définitive, George Bush ne restera le plus mauvais président que pour les imbéciles confits dans la haine de l'Amérique. Pour l'Histoire, il sera quand même celui qui a permis à 2 peuples opprimés d'accéder au statut de nations libres. Charge à elles de donner un sens à ce résultat et à la Communauté Internationale de les aider à maintenir l'acquis. C'est bien le moindre hommage qu'on puisse rendre aux soldats qui l'ont payé avec leur chair...

Et pour finir sur un note légère, rien de mieux que de céder à nouveau la parole au président américain qui redonne à l'incident de justes proportions : "Ce type voulait passer à la télévision, il l'a fait. Je ne sais pas pourquoi il râle, mais quoi qu'il en soit, je suis sûr que quelqu'un l'entendra..."

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