30 mars 2014

Va, petit mousse...

C'était quasi couru d'avance. Après deux années calamiteuses passées à faire semblant de gouverner, le Parti Socialiste et ses alliés ne pouvaient espérer remporter ces élections municipales.
Mais il s'agit d'une débâcle ! Une raclée monumentale. Historique, comme aiment à l'annoncer les journalistes ! Pas moins de 155 villes de plus de 9000 habitants perdues...

Au delà des enjeux locaux, passés à l'évidence au second plan, décidément c'est l'ensemble du débat politique qui est vraiment moribond en France. Depuis des lustres, il semble qu'aucun dirigeant d'aucun parti ne puisse plus faire illusion dans ce pays. Car une fois encore ce n'est à proprement parler une victoire pour personne. Si la gauche est tout simplement KO, les autres n'émergent que par pur effet mécanique. Pas de vague bleue, c'est marée basse.

Ainsi, on serait bien en peine de savoir quels programmes pourraient dorénavant être proposés aux Français. On évoque un remaniement ministériel, mais chacun sait qu'il ne s'agira que d'un cataplasme sur une jambe de bois. Certains exigent avec véhémence un nouveau coup de barre à gauche, d'autres voudraient l'inverse. Mais qu'est-ce donc que l'inverse dans ce foutu pays de contradictions ?
M. Hollande est qualifié d'ultra-libéral ! Vaste plaisanterie... On avait déjà chanté cet air là au sujet de Nicolas Sarkozy, et c'était tout aussi mal venu. Il n'y a pas plus de libéralisme que de beurre en broche. Ce scrutin est donc une nouvelle faillite politique. Une de plus sur cet itinéraire navrant, qui va de Charybde en Scylla. On y croise beaucoup de faux monstres. On fait mine d'y combattre des chimères et des fantasmagories. Et on se fixe un cap fondé sur des illusions.
Va, petit mousse, où le vent te pousse...

27 mars 2014

Défi de démocratie


Élections après élections, scrutins après scrutins, les tares de la démocratie française se font plus évidentes.
C’est même une sorte de désastre chronique auquel on assiste. Rien de plus navrant que ce caractère répétitif de l’échec et des désillusions qui minent le moral et font douter tant de gens de la politique (près de 90% des Français n’ont pas confiance dans leurs dirigeants politiques selon une enquête du CEVIPOF parue en janvier 2014) !

Sans doute pourrait-on avancer qu’en démocratie, on a les élus qu’on mérite, mais est-on encore vraiment en démocratie ?
On peut en douter lorsqu’on constate l’écart quasi constant entre les programmes pré-électoraux et les actions qui s’ensuivent. Soit elles s’avèrent insignifiantes, soit elles contredisent de manière flagrante les ambitions affichées. Manque de conviction ? Pusillanimité ? Inconséquence ? Forfanterie ? Un peu de tout ça sans doute…

A l’origine de ce mélange étrange de mépris et de démagogie, il y a probablement cette fichue tradition, très hexagonale, d’assimiler la mission du politicien à celle d’un haut fonctionnaire. De fait, la plupart le sont, ce qui leur assure un repli confortable en cas de revers électoral.
Les allées du Pouvoir en France sont ainsi peuplées d’élus et de technocrates inusables, renaissant sans cesse de leurs cendres, et on peut les voir évoluer sous les ors des palais de la République, plusieurs décennies durant. Une chose est sûre, cette manière de faire, n'est pas pour rien dans la lassitude manifestée par les citoyens lorsqu’un scrutin leur offre l’occasion de s’exprimer.

Est-ce le sentiment d'occuper des positions inexpugnables qui conduit beaucoup d'hommes politiques à perdre la raison, au point de donner parfois l'impression de nier le principe démocratique ? Cette notion de « Front Républicain » par exemple, qu'on a vu pour la nième fois ressorti à l'occasion des élections municipales a de quoi irriter. Destiné à faire barrage au Front National, il s'avère non seulement détestable, mais surtout totalement contre-productif. La Gauche l'a utilisé dans les années 80 de manière machiavélique pour diaboliser ce parti politique, et en faire un abcès de fixation, empêchant la Droite d'obtenir la majorité. Cette dernière, sous la houlette de Jacques Chirac, est tombée stupidement dans le piège. Alors qu'il lui eut été aisé de balayer les leçons de vertu de gens qui n'avaient pas hésité à s'allier avec les Communistes, elle a contribué par son attitude à exclure du débat public et à radicaliser le parti de Jean-Marie Le Pen, et en faire un vrai problème pour la démocratie.

Aujourd'hui, quoiqu'on pense de ce parti et des idées qu’il porte, il représente durablement près d'un quart de l'électorat, que certains continuent d'ostraciser de manière intolérable.
La France est un pays étonnant où le communisme a toujours pignon sur rue, où l’on entend l'extrême gauche révolutionnaire éructer impunément ses vieilles haines, où l’on peut voir l’insupportable Jean-Luc Mélenchon régulièrement invité dans les salons médiatiques, haranguer les foules avec un odieux discours revanchard, insulter quiconque ose le contredire, et traiter de « vermine » ceux qui se mettent en travers de son chemin.
Dans le même temps, on agonit d’injures un parti en lui faisant un procès en sorcellerie comme Vincent Peillon ou Najat Vallaud-Belkacem, qui osaient encore le soir du premier tour, afficher une intolérance totalitaire avec leur slogan « pas une municipalité pour le FN !»
Tandis qu'ils perdent leur maigre légitimité, obtenue à l'occasion d'une présidentielle gagnée de justesse, et pour de mauvaises raisons, les Socialistes continuent ainsi de faire preuve d’une invraisemblable arrogance. Loin de tirer les leçons de leur défaite, ils dénient aux autres le droit de prendre démocratiquement leur place !
Une nuée d’artistes, plus encartés « qu’engagés » se joignent à eux pour hurler à la mort et se livrer à toutes sortes de menaces ou de chantage. Pendant ce temps, les médias font mousser à plaisir les chiffres, évoquant un séisme dans l’opinion alors qu’il ne s’agit que de l’expression d’un gigantesque dépit.
« Peur sur les villes » titrait le médiocre journal Libération ! Après avoir accusé l’extrême droite d’instrumentaliser les peurs, il fallait oser. De fait, ils ont tous les culots, c’est à ça qu’on les reconnaît…
En définitive, malgré ces remugles écœurants qui traversent le pays, l’attente est toujours forte vis à vis des partis politiques et de ce qu’ils sont censés représenter, à savoir l’Etat. C’est d’ailleurs bien là le problème, et le paradoxe : l’attente est si forte, si immense, qu’elle ne peut qu’être déçue…

22 mars 2014

L'accusateur public



Le dogmatisme jacobin dont la société française est imprégnée jusqu'à la moelle, fut un des ferments de la terreur révolutionnaire de 1793. Après les horreurs sanguinaires du robespierrisme, il s’est quelque peu refroidi, formant le noyau idéologique de la pensée dite « de gauche » dont le socialisme est un des avatars monstrueux.

Ce corpus de principes inspire peu ou prou toute pensée politique, tout dirigeant, tout gouvernement. L'ensemble gravite autour d'un pseudo modèle social égalitariste placé sous tutelle étatique, dont l'effet principal est d’asphyxier dans la bureaucratie la plupart des administrations et institutions que le pays compte.

Cette organisation néo-soviétique compte d’innombrables gardiens du temple, installés à tous les niveaux, dans tous les rouages de la mécanique. Avec le temps, ils sont devenus quasi indélogeables. Ils veillent à la préservation du prétendu modèle comme les hommes de la préhistoire protégeaient le feu.
Peu importe que le Monde change autour d’eux. Peu importe que les faits ou les évènements leur donnent tort. Ils ont été nourris au lait pernicieux de l’idéologie. Non seulement ils ne voient pas les perversions du système qu’ils défendent, mais ils jettent de noirs anathèmes et d’affreuses accusations à la tête de tout contrevenant à leurs théories.
Certes ils ne tuent plus au sens propre leurs adversaires comme le sinistre et zélé Fouquier-Tinville, mais ils les clouent au pilori médiatique avec une rage et un esprit partisan qui glacent le sang.
Monsieur Edwy Plenel fait partie de ces sinistres accusateurs publics. Avec ses rictus sardoniques qui feraient passer le « hideux sourire » de Voltaire pour une expression angélique, il n’a de cesse de parcourir les innombrables chaires médiatiques qui s’ouvrent complaisamment à lui pour y décréter ce qui serait de son point de vue, le bien et le mal.

S’arrogeant le droit de passer au-dessus de la justice, il accuse, condamne, excommunie à tour de bras, non sans avoir fouillé au préalable la vie secrète de ses victimes et les avoir mis à nu avec une fougue rappelant celle des Inquisiteurs.
L’odieux n’est pas en l’occurrence de vouloir révéler de prétendus scandales. C’est un peu le métier des journalistes en somme, et ça pourrait parfois s’avérer utile, pourvu que toutes les conséquences en soient tirées. L’inacceptable est de se placer au-dessus des lois, et pire encore de prétendre incarner la neutralité, l’indépendance et la moralité en rejetant les autres dans les affres de l’indignité.

Car monsieur Plenel n’est pas plus indépendant que quiconque. Son journal vit de l’argent qu’on veut bien lui donner. Il est donc dépendant de son lectorat et se doit de lui donner ce qu’il attend. A ce titre, il constitue un groupe de pression, un véritable lobby.
Il n’est pas neutre non plus, loin s’en faut.
Il osait faire le reproche récemment à Nicolas Beytout de n’être pas objectif au motif qu’il travaillait pour un magazine intitulé L’Opinion !
Plutôt cocasse quand on connaît l’inféodation du fondateur de Mediapart à une idéologie des plus sectaires. Dès sa jeunesse il s’enrôla dans les sections les plus fanatiques du communisme. Bien qu’il n’aime guère qu’on lui rappelle, ni qu'on le classe dans une boite, le fait est qu’il n’est jamais sorti de celle de la gauche sectaire, revancharde et donneuse de leçons. On connaît également sa complicité amicale avec l’actuel président de la république. Il n’est pas gêné non plus de se répandre de manière éhontée, en flagorneries pour le moins excessives et déplacées, envers la ministre de la justice…

Son engagement politique n’est donc pas contestable. Certes il range au titre de ses glorieux faits d’arme la chute de M. Cahuzac, mais à ses yeux il s’agissait d’un traitre, d’un renégat.
Certes il en a rabattu par rapport aux excès de ses jeunes années comme tant de ses coreligionnaires, contraints peu à peu de reculer devant la faillite des idées qu’ils professent.
N’empêche, son ardeur à débusquer les adversaires de la cause n’en n’est que plus forte ! Et les procédés sont toujours aussi malhonnêtes et captieux.
Fort d’une dialectique parfaitement rodée, il retourne inlassablement tout argument, toute dénégation, toute preuve, et même toute évidence. Rien ne saurait dévier son raisonnement de sa trajectoire prédéterminée. Peu importe qu’il se soit trompé sur à peu près tout ce qu’il a défendu ou affirmé au cours de sa vie, il n’en est que plus fort pour asséner qu’à l’instant présent c’est lui qui a raison. Pour ce faire, ses jugements sont à l’emporte-pièce, car il ignore la nuance. On voit avec quelle opiniâtreté pathologique par exemple, il accumule les pièces à conviction contre Nicolas Sarkozy dont il a manifestement juré la perte. Tout est à charge puisque l’homme est par avance condamné !

En définitive, la nature de ce personnage tient tout entier dans la manière outrancière avec laquelle il exprime son manichéisme borné. C’est bien simple, le monde pour lui ne se décompose qu’en deux catégories : d’un côté, « les tenants de l'inégalité, celle naturelle de naissance, celle homme/femme, celle des cultures, des civilisations, des religions, des races… » (On n’est pas couché, le 15/03/14).
De l’autre, pour faire face à « cette famille intellectuelle française qui existera toujours », il y a les gens de bien comme lui, ceux qui pensent que la république s'est construite contre les premiers. Ceux qui sont convaincus « que le ressort c'est l'égalité ! »

Quand on est rendu à ce niveau de raisonnement, à ce simplisme effrayant, la situation apparaît quelque peu désespérée, et tous les débordements sont à craindre. Par exemple cette propension à voir surgir des monstres inégalitaires à chaque coin de rue, rappelant « les années sombres de l’histoire », tout en occultant les quelques menues horreurs commises au nom de l’égalité.
M. Plenel feint en effet d’oublier un détail : le pire des monstres que l’humanité ait engendrés reste envers et contre tout, le socialisme ! Qu’il soit nationaliste ou internationaliste, il s’est nourri des haines, des divisions, quitte à les créer ou à les attiser. Les pantomimes écœurantes auxquelles se livre l'apparatchik, s’inscrivent dans cette effroyable falsification.

12 mars 2014

Une époque abjecte

Qu’y a-t-il encore à sauver dans notre médiocre république ? On peut vraiment se le demander au vu des évènements qui ponctuent l’actualité…
Elle est asservie à un système politique à bout de souffle où le manque d’inspiration le dispute à la déliquescence morale.
Le débat d’idées s’est progressivement putréfié en un marécage écoeurant de lieux communs, au sein duquel flottent tels des rats morts, quelques vieux leitmotiv faisandés. Pas la moindre conviction n’anime les politicards qui ont la prétention de gouverner un pays laissé en réalité à la dérive. La plupart ne croient à rien puisqu'ils changent d'opinion comme de chemises et manifestent un attachement aux prébendes de leur fonction, bien davantage qu’aux objectifs qu’ils font mine de s’assigner en s’installant sous les dorures des palais publics.
La morale n’est pas davantage leur préoccupation. Où qu’on se tourne, on ne voit que des malversations, des trahisons, des calculs, des compromissions, et même pour certains, 
jusque dans la vie privée, immoralité et muflerie.
Ces gens pervertissent les institutions qu’ils ont prises en otage au nom des grands et creux principes dans lesquels ils se drapent : Education, justice, santé, police, armée, tout s’écroule en même temps que les piliers rongés d’un modèle social devenu aussi bureaucratique qu’inégalitaire.

Quant aux médias, c’est pire encore ! Ils pourraient être comparés à une nuée de volatiles charognards se ruant avec avidité sur toutes ces immondices à défaut d'avoir le courage de chercher une substance plus noble, et surtout par manque de courage, de clairvoyance et d'imagination. Plus c'est pestitentiel, plus ils jubilent ! Et ils n'ont pas leurs pareils pour faire mousser cette fange dans laquelle ils s'ébrouent.
Les récentes affaires donnent la mesure de cette besogne de nécrophages. Ils ne ménagent pas leur peine pour dénicher les faits divers les plus sordides dans les poubelles de leurs victimes.
Le pire est qu'ils font semblant de s'offusquer de leurs découvertes. Ainsi tels journalistes présentent comme hautement condamnable le fait qu'un conseiller de l'ancien Président de la République enregistrait toutes les conversations auxquelles il avait le privilège d'assister, mais ils ne trouvent rien de mieux que d'en étaler au grand jour le contenu, obtenu par des méthodes de gangster !
D'une manière générale, ces gens font leurs choux gras de documents volés ou piratés, dans lesquels ils voudraient qu'on voie matière à scandale, alors que bien souvent les révélations s'avèrent dérisoires, et bien vite oubliées après leur diffusion. Le tintamarre qu'ils organisent autour de ces faux scoops s'éteint très vite, les contraignant à une surenchère permanente.

A d'autres moments ils avouent une étrange pusillanimité, une pudeur de sainte-nitouche incompréhensible. Lorsqu'à l'instar du peu ragoûtant FO Giesbert, ils reconnaissent par exemple qu'ils savaient de longue date que le chef de l'état socialiste entretenait une liaison adultère avec une actrice, mais qu'ils l'avaient volontairement tue, jusqu’à la publication des photos croustillantes de Closer (tiens, un magazine un peu audacieux !). Les mêmes accusateurs publics avaient avoué une indulgence suspecte pour les frasques extra-conjugales et maintes autres affaires concernant François Mitterrand. Faut-il comprendre que ces faux scrupules soient l'expression d'un vrai opportunisme ? D'un esprit partisan ? Ou de lâcheté tout simplement…

Pendant ce temps, les juges se sont mis eux aussi, à patauger dans l’infâme marigot. Ils voudraient donner l'impression de partialité, qu'ils ne s'y prendraient pas autrement, en s'acharnant comme ils le font sur Nicolas Sarkozy depuis des mois. Cette nouvelle affaire d'écoutes téléphoniques victimise encore un peu plus l'ancien chef de l'état. Faut-il qu'il soit habile, ou bien qu'il y ait peu de chose en définitive à lui reprocher, pour qu'ils ne parviennent pas à le coincer en dépit de cet odieux et permanent espionnage !
Lui, grand seigneur feint superbement d’ignorer ces légions de gnomes justiciers. Peut-être espère-t-il les voir vider en vain leur sac de vilénies, avant de prendre enfin sa revanche...

06 mars 2014

Poupées russes

Dans la crise que traverse la Crimée, la froide et implacable organisation dont fait preuve la Russie de Vladimir Poutine contraste avec les gesticulations tonitruantes mais désordonnées des nations occidentales.
La première sait manifestement ce qu'elle veut, tandis que les autres braillent des exigences contradictoires, sans donner l'impression d'avoir les moyens de les imposer.

L'Europe est bien éparpillée en la circonstance. Son absence chronique de cohésion, ses inquiétantes dérives financières confèrent au soutien qu'elle prodigue à l'Ukraine un caractère illusoire (d'où diable tire-t-elle les 11 milliards d'euros qu'elle annonce pouvoir débloquer à son profit ?). Pire, les prétendues valeurs, le modèle de société sur lesquels elle fonde son argumentation sont en voie de délitement. Ils ne convainquent plus les peuples qui la composent, comment pourraient-ils avoir un impact sur d'autres ?
Les Etats-Unis quant à eux sont en passe de perdre leur leadership sur la scène internationale. L'intervention destinée à favoriser l'installation d'une démocratie en Irak en 2003 reste leur dernière démonstration de force, la dernière preuve d'une réelle détermination et d'un vrai dessein géostratégique, fut-il sujet à controverses...
 
L'aspiration au renouveau et au "changement" de la république d'Ukraine est plus qu'hasardeuse. Il est bien difficile de se faire une opinion sur le sens des rebellions qui agitent le pays, et sur les buts poursuivis par les differentes factions qui s'affrontent. Depuis la chute de l'Union Soviétique, les dirigeants qui se sont succédés ont surtout brillé par leur inefficacité, leur propension aux malversations, ou leur autoritarisme maladroit. Aujourd'hui certains voient comme héroïques les foules qui sont parvenues à chasser du pouvoir le président Ianoukovitch, élu à peu près démocratiquement. Que diraient-ils de faire de même avec le chef de l'état français qui ne recueille plus que 16% d'opinions favorables, et dont la politique insensée déchire le pays en même temps qu'elle le ruine ?

A chacun sa vérité...