30 avril 2017

La Science en Marche

Je suis un lecteur plutôt assidu du magazine La Recherche
C’est à mon sens un bon stimulant intellectuel, même si je n’y trouve pas toujours mon compte, car la ligne éditoriale hésite un peu trop entre science pure et vulgarisation. De fait, les concepts sont tantôt franchement hermétiques, tantôt un peu trop réducteurs…

Dans le numéro d’avril, j’ai été attiré par un article au titre franchement polémique, mais pas trop difficile à comprendre cette fois pour un péquin moyen : “Les Chercheurs debout face à Trump !”

Il ne manquait plus que ça ! Même la communauté scientifique, réputée objective et sage, se laisse donc emmener dans le troupeau grégaire des anti-Trump primaires ! Et avec des arguties relevant davantage des palabres de cafés du commerce, que du constat objectif.


C’est ce qui ressort clairement de cet article dans lequel on apprend que de grandes marches sont actuellement organisées aux Etats-unis et un peu partout dans le monde, pour “réagir aux propos du président américain démontant des faits scientifiques avérés, tels que la réalité du changement climatique.”

Entre autres truismes ronflants, on peut lire que, face à ce qu’ils jugent attentatoire au progrès scientifique, les Chercheurs veulent “défendre la science et montrer les bénéfices qu’elle peut avoir pour l’ensemble de la société.”

Triste époque, qui voit les scientifiques descendre dans la rue pour vociférer des slogans caricaturaux, et asséner leurs pseudo-certitudes consensuelles sur un sujet aussi aléatoire que la météo ! Piètre raisonnement que celui qui consiste à considérer comme vraie une affirmation, pour peu qu’elle soit partagée par une foule de gens…


On pourrait se tordre de rire à voir certains gardiens du temple de la Science s’étrangler de rage lorsque Donald Trump renie sans vergogne les dogmes qu’ils croyaient établis. Quelle découverte ! Si les discours des politiciens étaient toujours fondés sur des faits scientifiques indiscutables ça se saurait. Quel bonheur ce serait ! Le Socialisme n’existerait tout simplement pas...


De ce point de vue le ralliement à ce nouveau mouvement "d'Indignés" du “Président et Directeur Général” du CNRS Alain Fuchs, est assez terrifiant. Sans doute un peu parce qu’il se place dans la contestation d’un chef d’Etat démocratiquement élu, lui le défenseur de ce système et représentant de l’Etat, mais bien plus encore parce qu’il déplore à l’appui de sa prise de position, le fait que “nous vivons une époque où les réalités objectives et la vérité scientifique sont contestées.”
De quoi parle-t-il au juste ? Y a-t-il donc à ses yeux une vérité scientifique définitivement établie ? Devrait-il donc être interdit de remettre en cause les postulats régnant dans l’opinion, fut-elle scientifique, au motif qu'ils sont intangibles ?

Lorsqu’une certaine Naomi Oreskes, présentée comme “historienne des sciences à Harvard” clame que “n’opposer à des hérésies que des faits avérés ne suffit plus”, il est permis de ressentir une vraie inquiétude pour l’avenir.
Doit-on comprendre que tout est permis, y compris les mensonges et les contre-vérités, pour contrer ceux qu’elle et ses coreligionnaires auraient excommuniés ?
Lorsqu’on sait que cette dame n’annonce dans ses ouvrages rien de moins que “l’effondrement de la civilisation occidentale”, on se rassure : il ne s’agit en somme que d’un avatar de plus du courant catastrophiste annonçant régulièrement la fin du monde.

Ne perdons pas de vue toutefois que s’ils persistent, ils auront tôt ou tard raison...

27 avril 2017

A la poursuite du vide spirituel

Lorsqu'un ouvrage se vante d’être un guide d'éveil spirituel et qu’il se vend à plusieurs millions d'exemplaires, il est assez naturel de se montrer curieux mais également un peu dubitatif sur son contenu.

C'est donc avec un mélange d'intérêt et de doutes que j'ai abordé la lecture du best-seller de la fin des années quatre-vingt-dix, Le Pouvoir du Moment Présent d'Eckhart Tolle, en m'efforçant de faire table rase d'éventuels préjugés. Et avec seul parti pris que toute quête spirituelle est louable en cette époque portée au matérialisme, qui voit les idéologies et les philosophies s'essouffler, tandis que les religions s'étiolent ou se radicalisent dangereusement.


Il faut sans doute ne pas trop s’appesantir sur la préface, signée par un certain Russel E. DiCarlo, car elle n’est pas vraiment faite pour éteindre toute appréhension. Elle loue en effet de manière dithyrambique le propos qu'elle introduit, en le plaçant dans le contexte un peu nébuleux des clubs de réflexion et d'approfondissement spirituel inspirés du mouvement hippie (Institut Esalen en Californie) ou dans le sillage pseudo-scientifique, auto-prétendu « post-quantique » de Jack Sarfetti, lequel s'est surtout illustré par ses digressions saugrenues sur  les expériences  de psychokinèse, de télépathie et autres voyages supraluminaux…

Eckhart Tolle, livre quant à lui, en préambule à son ouvrage, le contexte dans lequel ses théories lui furent révélées brutalement, après de longues années de dépression et de difficultés existentielles.
Lors d'une nuit particulièrement éprouvante, il ressentit soudain un grand vide en lui ; il se sentit aspiré par un « vortex d'énergie » qui le conduisit à abandonner toute résistance aux vicissitudes de la vie, et à se réveiller régénéré en quelque sorte. Dès lors le monde lui parut tout autre. Ses peurs avaient disparu, définitivement remplacées par une grande sérénité. C'est cette expérience extraordinaire qu'il relate et qu'il tente de faire partager.


La forme de l'ouvrage, fondée sur un dialogue faisant alterner questions/réponses est un grand classique depuis Platon et vaut sans doute mieux qu'un long discours. Cela permet de rendre le message plus fluide et plus accessible, et force est de reconnaître que le challenge paraît réussi, eu égard aux tirages impressionnants du bouquin.
Toutefois, le procédé ne permet pas vraiment d'occulter les redondances, voire les incohérences, et malgré sa division en 10 chapitres, force est de constater que le livre tourne autour de quelques idées, qui reviennent comme des antiennes.

De manière générale, les recettes et préconisations données par l’auteur s’inscrivent dans le registre assez traditionnel usité par les guides, gourous, mentors de tous poils : il s'agit de trouver au plus profond de soi une sorte de quiétude déconnectée de la réalité du quotidien et de tout ce qui parasite la pensée, nous empêchant d'accéder à une « conscience totale ».
Le chemin emprunté tient tantôt de la révélation religieuse, notamment par ses références fréquentes au Christ ou à Bouddha, tantôt de la méditation transcendantale, par sa recherche du « vide mental », de « l'illumination », sans oublier un zeste d’épicurisme, reprenant le principe du carpe diem et la libération « du corps de souffrance »...

Premier commandement de ce catéchisme spirituel : il faut lutter contre son mental, car c'est l'ennemi !
Pour asséner ce truisme, Eckhart Tolle n’y va pas par quatre chemins : « le mental ressemble à un navire qui coule, si vous ne le quittez pas , vous sombrerez avec lui ».
En d’autres termes, il faut faire le vide en soi pour se consacrer à l'essentiel. C’est plutôt conventionnel pour un maître en « zénitude », sauf que l'auteur pousse le raisonnement très loin, puisqu'il va jusqu'à prétendre que « le vide mental c'est la conscience sans la pensée.»
Autrement dit, pour « atteindre la conscience pure, l'état où l'on est totalement présent, condition qui élève les fréquences vibratoires du champ énergétique qui transmet la vie au corps physique », il faudrait s'affranchir de la pensée elle-même !
Plus fort, il affirme que « La conscience n'a pas besoin de la pensée, dont 80 à 90% est non seulement répétitif et inutile mais aussi en grande partie nuisible en raison de sa nature souvent négative voire dysfonctionnelle.»
De fait, Eckhart Tolle n'hésite pas à envoyer paître le bon vieux Descartes et son fameux « cogito ergo sum », qu'il qualifie “d'erreur fondamentale, confondant la pensée et l'être, et assimilant l'identité à la pensée”. Les émotions, qualifiées de “réaction du corps au mental” sont pareillement refoulées, et tant qu’on y est, il faudrait évacuer la notion de temps, trop « indissociablement liée au mental ». Ni passé, ni futur donc, il n'y a que le moment présent qui vaille.

Evidemment, après s’être émancipé du mental, de la pensée, des émotions et du temps, il ne reste plus grand chose pour vous tracasser, et les problèmes disparaissent, n'étant en somme « qu’une fiction du mental [qui a] besoin du temps pour se perpétuer ». 

Ainsi, "quand on n'offre aucune résistance à la vie, on se retrouve dans un état de grâce et de bien-être..." et de fait « les prochaines factures ne sont plus un problème », et même « la disparition du corps physique ne l'est pas non plus... »

Il ne reste qu’un pas à franchir pour basculer dans l’au-delà éthéré, et le Maître le franchit allègrement en révélant que le but ultime de la démarche, c’est de pouvoir lâcher prise, c’est à dire atteindre cet état spirituel qui conduit à "accepter l'inacceptable (mort d'un condamné, ou d'un malade...) à transformer la souffrance en paix, voire à mourir, à devenir rien, à devenir Dieu parce que Dieu est également le néant... "
De ce point de vue, "le secret de la vie c'est de mourir avant de mourir et de découvrir que la mort n'existe pas..."

Cette conception radicale des choses aboutit donc à une sorte de nihilisme mystique assez déconcertant. Ce qui importe en définitive c’est "la source invisible de toutes choses, l'Etre à l'intérieur de tous les êtres" qu’il nomme « le non manifeste » et qui le conduit à affirmer étrangement que « L'essence de toute chose c'est le vide. » 
On pourrait penser à la fameuse citation de Saint-Exupéry « on ne voit bien qu’avec le cœur, l’essentiel est invisible pour les yeux ». Mais pour Eckhart Tolle, point de sentiment, le monde visible n’est là que pour révéler le non manifeste qui a besoin de lui pour se réaliser, tout comme « vous ne pourriez être conscient de l'espace s'il n'était pas occupé par des objets. »

A force de dépouiller la conscience humaine de tous les attributs qui la définissent habituellement, l’auteur finit par ravaler l’être humain à un rang inférieur à celui des animaux ou même des plantes auprès desquels il faudrait selon lui prendre des leçons : “Observez n'importe quelle plante ou n'importe quel animal, et laissez-lui vous enseigner ce qu'est l'acceptation, l'ouverture totale au présent”.
Il est vrai comme il le fait remarquer, que pour un animal le temps n’existe pas. Les questions “quelle heure est-il”, “quel jour sommes-nous” n'ont pas de sens, puisque seul compte pour lui l'instant présent. Mais n’est-ce pas précisément parce qu’ils n’a pas conscience d’exister, différence ontologique fondamentale avec l’homme ? A contrario, n'est-ce pas la pensée, par son pouvoir d'imagination, sa capacité à s'interroger sur les choses et sur le temps qui passe, qui confère à l'être humain sa grandeur tragique et qui donne son sens au monde ?
Ce n’est pas vraiment le souci d’Eckhart Tolle pour qui “même une pierre a une conscience rudimentaire, sinon elle n'existerait pas…”


Une telle réduction relève de l’aporie. Elle limite hélas grandement la portée de la réflexion sur la conscience, qui tombe parfois dans les clichés, notamment lorsqu'elle énonce “qu’en se libérant de son identification aux formes physique et mentale, elle devient ce qu'on pourrait qualifier de conscience pure ou illuminée, ou encore de présence”.

Pour être gentil, on peut juste juger intéressant le parallèle avec le satori du bouddhisme, défini comme étant “un bref moment de vide mental et de présence totale.../... un avant-goût de l'éveil spirituel", et adhérer à l'extension du concept qui conduit à définir l’éternité, non comme un temps infini mais comme étant l’absence de temps.

Il y a certainement du bon à prendre dans ce livre pour ceux dont le stress grignote la sérénité. On peut y trouver des solutions pour approfondir sa vie intérieure ; des conseils qui peuvent aider, pour reprendre les termes de l’auteur, à être « semblable à un lac profond », à peine agité en surface par les circonstances extérieures et les misères de la vie, mais totalement et irrémédiablement paisible en dessous…
Mais il y a beaucoup d’irréalisme, sur lequel buteront celles et ceux qui seraient tentés d’en appliquer in extenso les préconisations, et in fine, il y a peu de recettes réellement novatrices par rapport aux nombreux guides qui peuplent les rayonnages du spiritualisme.
Au surplus, on trouve quelques réflexions l’inscrivant dans le fameux courant de pensée « New Age », hanté par une vision sinistre de la société moderne, industrielle.
Par exemple, on trouve ce concept rabâché et un tantinet culpabilisateur, faisant des humains « une espèce dangereusement désaxée et très malade. Ou encore cette « résistance au présent » qui serait responsable d’un dysfonctionnement collectif, constituant « le fondement de notre civilisation industrielle déshumanisée.../... tourmentée et extraordinairement violente qui est devenue une menace pour elle-même mais aussi pour toute vie sur la planète.../...
Ou encore ce raccourci, qui part d'un vrai constat, accusant la société moderne "de créer des monstruosités, et ce pas uniquement dans les musées d'art", mais également dans « nos aménagements urbains et la désolation dans nos parcs industriels », mais qui en attribue la responsabilité exclusive au "mental collectif", qualifié "d'entité la plus dangereusement démente et destructrice."

Il est difficile de suivre l'auteur dans ces affirmations excessives. Dommage, car d’autres sombres constats sonnent terriblement juste, tel celui qui stipule que “le temps psychologique, qui exprime le fait que notre bien se trouve dans l'avenir, et que la fin justifie les moyens, est une maladie mentale dont on peut trouver l'illustration dans le socialisme, le communisme, le nationalisme, certaines religions rigides : la croyance dans un paradis futur peut créer un enfer dans le présent.”

On peut enfin regretter que trop peu d’affirmations soient corroborées par des preuves tangibles. Il est certes difficile de “prouver ce qui s’éprouve” pour paraphraser Kant, mais lorsque l’auteur déclare que « la conscientisation du corps énergétique entre autres bienfaits, provoque le ralentissement significatif du vieillissement de corps humain », on est droit, à l’instar de l’interlocuteur imaginaire de l’auteur de lui poser la question : "Y a-t-il des preuves scientifiques ? " , et de ne pas forcément se satisfaire de la réponse en forme de tautologie « Essayez, et vous en serez la preuve... »
De même, on reste un peu sur sa faim lorsqu’à l’interrogation « Quand savoir que j'ai lâché prise ? » on se voit retourner : « Quand vous n'aurez plus besoin de poser cette question... »

Eckhart Tolle. Le pouvoir du moment présent : Guide d'éveil spirituel [« The power of now »], Outremont, Éditions Ariane, septembre 2000 (et dans la collection J'ai Lu)

24 avril 2017

Les jeux sont faits


Ainsi, comme en 2002, dès le soir du premier tour de l’élection présidentielle, nous connaissons le nom de celui qui sera vainqueur dans 15 jours.
Le jeu politique français est à ce point faussé, qu’il suffit d’être au second tour pour emporter à coup sûr la mise, puisque le Front National reste un parti frappé d’ostracisme, dont les électeurs sont condamnés à végéter encore longtemps dans une opposition virtuelle, confite dans la frustration.

Pour la quasi-totalité des candidats défaits, le seul objectif désormais est de faire barrage à Marine Le Pen, incarnation de Satan. Programme simpliste mais qui suffira pour cette fois encore à maintenir sous le fameux plafond de verre le parti à la rose bleue.
Pendant l’entre-deux tours, nous allons avoir le droit à la classique dramatisation qui suit les succès électoraux du FN, et l’on fera mine de croire que le pays est en péril. Le second tour sera donc comme en 2002 une mascarade et M. Macron sera élu triomphalement (avec peut-être un pourcentage de voix légèrement inférieur aux 82% de Jacques Chirac, qualifié encore quinze jours avant le scrutin de Supermenteur et de Supervoleur !). C’est grâce à cette attitude grotesque, à la fois pleutre et arrogante, que les partis de droite et de gauche réunis (sous l'appellation fameuse d'UMPS) sont parvenus à cristalliser durablement le Front National, en le poussant à se radicaliser, et en excluant au passage près d’un quart de l’électorat, ce qui constitue un problème démocratique majeur.

Ainsi se termine le quinquennat de François Hollande. Avec le culot des cancres, il affirmait il y a quelques jours « qu’il rendait le pays en bien meilleur état qu’il ne l’avait trouvé ». Le coquin, qui a pourtant profité d’une situation économique internationale excellente a réussi à plomber un peu plus celle de la France. Toutes les tares dont souffre le pays se sont aggravées, et il a tellement perverti le climat social et le débat politique qu’on peut lui coller la responsabilité de l’effondrement des partis traditionnels, dont le sien !
Il va passer la main à un golden boy surdoué qu’il peut se targuer d’avoir découvert et promu, mais c’est surtout à la conjoncture décadente et à son sens de l’opportunité, joint à un indéniable talent d’enchanteur, qu’Emmanuel Macron doit sa réussite.

Qu’adviendra-t-il maintenant ? Aurons-nous droit à une cohabitation molle, sans majorité, rassemblant des politiciens de tous bords, plus soucieux de conserver leurs prébendes que de porter des réformes audacieuses ? Verrons-nous au contraire se former une majorité nouvelle mais inexpérimentée, au service d’un président prisonnier de promesses démagogiques, quelque peu incohérentes ?
L’avenir est des plus incertains. Parions que la recomposition « en marche » fera progressivement tomber les tabous idéologiques qui gangrènent notre pays et asphyxient l’esprit d’ouverture et de liberté. C’est hélas peu probable au vu du programme évasif, contradictoire et pusillanime du futur président, et surtout lorsque l’on songe que près de 50% des électeurs se sont exprimés en faveur de solutions extrêmes, marquées par un archaïsme ressorti des affreux placards du nationalisme ou du socialo-communisme. Mais sait-on jamais ? Soyons fous…

12 avril 2017

Dans le ciel


Sur une corde au bord d'un abîme insondable
Dans les airs affrontant le vertige et la peur
S’élance sans un bruit, tout en grâce et lenteur
Celui qui fit d’un fil un lien avec le diable

Lorsqu'il vient à danser, c'est sur le ciel qu'il table
Pour accomplir enfin son rêve de hauteur
Si loin de ces pygmées, fourbus de pesanteur
Que sous ses pas ailés la gravité accable

Est-il rien d’aussi beau que ce voltigeur fou
Parcourant l’infini, seul, crâne, mais debout
Repoussant la raison par son geste imbécile ?

Est-il dans notre monde empreint de vanité
Plus sublime qu’un acte apparemment futile
Et pourtant si chargé de notre éternité ?

Inspiré par les exploits de Philippe Petit, qui traversa notamment l'espace entre les tours jumelles du World Trade Center en 1974. Aventure qui fut magnifiée par le film the Walk réalisé par Robert Zemeckis en 2015.